Viager occupé : quand est-ce que la location d’un viager à Paris est possible ?

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Viager occupé : quand est-ce que la location d’un viager à Paris est possible ?

La situation la plus courante concernant la location d’un bien vendu en viager concerne les acquisitions effectuées sous la formule « viager libre ». Dans ce cas, le bien est inoccupé et est à la disposition de son acheteur (le débirentier) pour une éventuelle location. Mais la mise en location du bien est également possible dans un viager occupé, pouvant générer un avantage financier au crédirentier tout en l’exposant à quelques inconvénients. Découvrez ce qu’il en est exactement.

La condition de l’usufruit pour pouvoir effectuer la location d’un viager occupé

Pour qu’un bien vendu à un débirentier en viager occupé puisse être mis en location par le crédirentier, il est indispensable que ce dernier ait conservé l’usufruit lié au bien. En d’autres termes, il se réserve la pleine jouissance du bien jusqu’à son décès et peut y effectuer toute activité de son choix, dont la location. 

Attention ! Si le crédirentier a conservé son droit d’usage et d’habitation, la location d’un viager à Paris qui soit occupé reste impossible. 

Les deux côtés de la location d’un viager occupé pour le crédirentier

L’activité de location d’un viager à Paris vendu sous la formule « occupé » permet au crédirentier de toucher un revenu supplémentaire grâce aux loyers. En effet, les retombées financières de l’activité lui reviennent dans leur intégralité et n’auront aucune incidence sur le montant des rentes viagères qu’il perçoit en même temps de la part du débirentier.

Toutefois, pour être pérenne et fructueuse, l’activité nécessite une bonne gestion locative. En tant que bailleur, le crédirentier doit s’atteler lui-même aux tâches chronophages et délicates y afférentes. Il doit notamment maîtriser les règles de taxation relatives à une location immobilière et s’y conformer pour sécuriser l’activité.